premiersdoutes-chapitre30

Premiers Doutes - Chapitre 30

Accueil - Sommaire - Chapitres : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59

Chapitre 30 - Réveil

30

Réveil

Ce bruit, Raphaël Obéron le reconnaissait d’entre mille, c’était celui de sa vitre qui se relevait. Petit ronronnement électrique, trappe qui se ferme et respirations. Le rêve désamnésiant était donc terminé !

Il ouvrit les yeux et constata qu’il avait de la visite.

- Salut ! lui lança la première Crystaléa. Alors, ça va mieux maintenant ? Sais-tu qui tu es vraiment ?

Raphaël lui sourit. Sa réponse se lisait dans ses yeux.

- Sais-tu qui je suis au moins ? demanda-t-elle prise soudain d’un doute.

Raphaël la saisit par la nuque et l’embrassa.

- Cette réponse te suffit-elle ? réussit-il à dire après quelques secondes.

- Non ! Sourit-elle, l’attrapant à son tour pour donner de nouveaux baisers.

Quelqu’un toussa volontairement derrière elle.

- Ah, Jérémy ! Heureux de vous retrouver aussi ! Malcom - Raphaël le salua de la tête - Ryan, Shirka, Séléna, Tom, je vois que tous mes amis sont là !

- Comment te sens-tu ? s’inquiéta Jérémy.

- Ça ira, je crois. Gaïa, ce que j’ai faim !

- Normal, ça fait toujours ça, je ne sais pas pourquoi, tu devrais pouvoir nous le dire toi qui as des connaissances en neurologie.

- Shirka ! Ce n’est vraiment pas malin ! le réprimanda Lowen-Soissanth.

- Désolé, je pensais…

- Eh, bien ne pense plus !

- Du calme, ce n’est rien, s’interposa Obéron, sentant sa femme devenir légèrement agressive.

- Nous avons préparé un repas spécial pour toi et Malcom. Alors en route, tu te doutes du mal que nous avons eu à faire patienter ne serait-ce que dix minutes ce mangeur de Gork !

Jérémy semblait avoir retrouvé son sens de l’humour. Obéron se souvint qu’il ne l’avait vu d’aussi bonne humeur depuis l’époque où son père et lui travaillait au projet Anté-correspondance.

- Je ne refuserais pas des patins, j’ai les guibolles en coton !

Tous ses amis le regardèrent gravement. Ils n’aimaient guère le voir parler comme un terrien du XXe siècle à l’issue d’un tel traitement.

Paul Obéron leur sourit en haussant les épaules.

- Désolé, ça m’a échappé !

*